le paysan russe et le président des bisous

Publié le par veni creator

 

Generosite.jpg

 

IL était une fois, un paysan russe qui rentrait du marché….


C'était l'hiver, il était 5 heure du soir, le vieux cheval poussif tirait la carriole qui avait le matin même porté les légumes, poulets et autres produits qu’IGOR avait vendu : même s’il était content de sa journée, IGOR n’était pas très rassuré, dans une demie heure il ferait nuit, et les loups commenceraient à sortir de la forêt.

 

Pressant le pas, IGOR fut néanmoins arrêté par un petit bruit… c’était le piaillement d’un petit oiseau. Igor s’approcha, et ramassa dans la neige un petit piaf, transi de froid. Il le mit dans ses mains calleuses pour le réchauffer.

Mais Igor ne pouvait pas perdre de temps, il fallait rentrer.

 

Igor devait-il amener l’oiseau chez lui…? Levant la tête, il vit le nid du petit oiseau : il avait sans doute une famille, et l’amener chez lui n’était-ce pas l’arracher de son milieu ? L’oiseau était pourtant trop faible pour s’envoler, il devait encore se réchauffer.

 

Cherchant désespérément une solution, Igor remarqua alors que son cheval venait de se lâcher : un beau crottin tout chaud et tout fumant.

Igor eu une idée : il déposa délicatement l’oiseau sur la déjection : elle allait finir de le réchauffer, il pourrait alors rejoindre son nid et sa famille.

Rassuré et satisfait de lui, Igor se pressa à entrer chez lui satisfait d’avoir pu faire une bonne action.

 

Le petit oiseau quant à lui, reprenait des forces et se réchauffait.Heureux, il se mis à chanter de joie. Il offrait à dame nature le chant du survivant.

 

A la lisière de la forêt, un loup affamé, entendit le petit oiseau.Il s’approcha doucement, attrapa délicatement le petit oiseau qui ne l’avait pas vu venir.

Il le retira du caca de cheval et le mangea.

 

Moralité

Monsieur le président, toi qui veux notre bien à tous, toi, celui qui nous aime tant et veux nous donner plein de bisous : Je ne doute pas de ta générosité, je ne doute pas que tu sois animé par une volonté de justice et de lutte contre toute forme d’inégalité.

Toi qui veux changer pour notre bien les fondamentaux de la civilisation, société, rappelle-toi cette morale :

 

Quand on veut aider les autres, on peut les mettre dans le caca en étant persuadé que c’est bon pour eux.


Ce n’est pas par ce qu'ils paraissent heureux dans le caca, que ça va leur faire du bien !


Ce n’est pas parce qu'on veut sortir l’autre (même très délicatement) de son merdier, qu’on va forcément lui faire du bien.


Enfin, ce n’est pas parce que quelqu’un les a mis dans le caca qu’il lui a forcément voulu du mal.

Publié dans humeur

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article